Les archives municipales de Carmaux constituent la mémoire de la ville.
Elles comprennent à la fois les archives de la commune et ont en dépôt les archives des sociétés houillères du Carmausin soit plus de 2,6 kilomètres de documents du XVIIe siècle à nos jours.
Le service des archives municipales de Carmaux dépend de la direction générale des services et est un service administratif à vocation culturelle.
Service public ouvert à tous, les archives ont un double rôle :
- répondre aux besoins de gestion de l’administration municipale,
- garantir l’exercice des droits des citoyens et participer à la constitution de la mémoire de Carmaux et la transmettre.
Deux sites de conservation
Les archives sont conservées dans deux bâtiments : au centre culturel Jean-Baptiste Calvignac et à l’hôtel de ville.
Créé en 1992, l’installation des archives municipales dans l’ancien hôpital des mines n’est pas dénuée de symbolique. L’histoire de ce bâtiment est étroitement liée au passé minier et industriel de la ville d’autant que l’architecture du bâtiment a été reconnue et certaines parties sont inscrites à l’inventaire des monuments historiques.
Dans ce bâtiment qui abrite également la médiathèque et un conservatoire de revues de poésies (ARPO), sont conservées au rez-de-chaussée bas, sur une superficie d’environ 500 mètres carrés, l’intégralité du fonds des archives des mines et les archives communales de 1610 à 1982.
À l’hôtel de ville sont conservées les archives contemporaines produites à compter de 1983 à nos jours qui occupent 250 mètres carrés. Le dépôt principal étant celui du Centre culturel, la mairie est considérée comme annexe.
Ces deux bâtiments sont porteurs de symboles où mémoire et avenir sont étroitement liés et où les missions de conservation et de transmission ont un sens.
Missions des archives
Les archives sont chargées de collecter, de conserver, de classer, de communiquer et de valoriser les documents produits ou reçus par l’administration municipale et les établissements publics municipaux de façon à rendre l’information accessible à tous : élus, services municipaux et particuliers. Elles sont également dépositaires de documents d’origine privée, intéressant le passé carmausin, remis à titre onéreux ou gratuit, temporaire ou définitif.
Des outils de recherche dans les fonds sont mis en place afin de faciliter l’accès aux documents. Les archives sont classées selon un cadre prédéfini par la loi.
Les fonds
Archives communales
Pour la période antérieure à la Révolution, la commune conserve peu de documents : le compoix de 1654 et le livre de mutation de 1654 à la fin du XVIIIe siècle ainsi que cinq registres paroissiaux de 1610 à 1792.
Pour la période moderne (1790-1982), ces archives sont particulièrement riches. On signalera un exemplaire de la charte constitutionnelle de 1814 accompagné du serment des habitants de Carmaux de 1830 auxquels s’ajoutent la collection des registres des délibérations depuis 1790, les registres des arrêtés depuis l’an XIII, l’état-civil depuis 1793, les listes nominatives des dénombrements quinquennaux, les planches et les matrices du cadastre napoléonien au cadastre révisé, les affaires militaires, la police, les listes électorales, les bâtiments publics, les permis de construire... Elles représentent environ 100 mètres linéaires de documents.
Les archives contemporaines (1983 à nos jours) reflètent la diversité des domaines d’action de la ville et des établissements municipaux. Elles ne cessent de s’accroître. Ces documents ont d’abord une valeur probatoire. Ils peuvent servir à prouver un droit de la ville ou de ses habitants. Avec le temps, la majorité de ces documents perdent leur utilité juridique pour devenir des sources historiques. Ils représentent à ce jour plus de 402 mètres linéaires de documents.
Etat des fonds des archives communales
Archives des sociétés houillères du Carmausin
La signature d’une convention, entre le département du Tarn et la ville de Carmaux a permis le dépôt, aux archives municipales, des archives de la Houillère. La diversité et la richesse de ce fonds présente, pour cette région qui fut longtemps mono-industrielle, un intérêt historique et complémentaire aux sources communales.
Ce fonds comprend des :
- Archives antérieures à la nationalisation des Mines : Société des Mines de Carmaux et sociétés antérieures (1672-1944, septembre), Société minière du Tarn (1881-1890), Société des Mines d’Albi (1890-1944, septembre), Compagnie générale industrielle (1921-1946).
- Archives postérieures à la nationalisation : Concessions houillères de Carmaux et d’Albi (1944, octobre - 1946), Houillères du Bassin d’Aquitaine (1946-1968), Houillères du Bassin du Centre et du Midi (1969-2004).
Egalement quelques pièces d’ :
- Archives d’organisations de prévoyance : Caisse de Secours des Ouvriers Mineurs de Sainte-Barbe (1838-1948), Société de Secours mutuels du Personnel de la Compagnie générale industrielle (1929-1946), Caisse primaire du Personnel de la Compagnie Générale Industrielle (1932-1945), Caisse de Chômage partiel des Mines de l’Arrondissement minéralogique de Toulouse (1934-1944)
- Archives d’organisations professionnelles : Chambre des Houillères de l’Arrondissement minéralogique de Toulouse (1901-1941), Syndicat des Ingénieurs salariés et assimilés des Houillères du Sud-Ouest et de leurs Industries annexes (Section de Carmaux) (1936-1944)
- Archives de sociétés sportives : l’Etoile carmausine (1921-1928), l’Olympique de Carmaux (1924-1941), l’Intime sportive des Employés des Mines de Carmaux (1933-1946).
Elles représentent environ 2 000 mètres linéaires de documents.
Sources complémentaires
A ces fonds s’ajoutent, les documents figurés, d’origine publique ou privée, qui comprennent des cartes, des plans, des affiches, des photos, des cartes postales et offrent un fonds d’images très important et très varié. En complément vous trouverez une bibliothèque spécialisée dans les sciences et la mine (collection des Annales des mines depuis 1794, ouvrages d’architecture du XIXème siècle…) ainsi que des ouvrages sur l’histoire locale, une collection de périodiques, des travaux universitaires, des dossiers documentaires et une revue de presse sur la vie locale.
Délais de conservation de vos documents
Le délai de conservation des documents varie selon leur nature. En matière civile, le délai de prescription de droit commun est de 5 ans, les preuves doivent être conservées pendant cette durée au cours de laquelle l’action en justice est possible. Néanmoins, le délai de conservation de certains documents peut être plus ou moins important.
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Directrice des archives : Brigitte Bourgade
Tél. 05 63 80 22 50
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